Je participais hier au comité de pilotage du Plan Particulier pour la Creuse qui a envoyé ses propositions au premier ministre


«Je n’imaginais pas à quel point la Creuse manquait de vision stratégique de son développement ». C’est dit sans gants, mais c’est dit. Arrivée depuis quelques semaines, Magali Debatte, la nouvelle préfète de la Creuse, va répéter ce message tout l’été et au-delà. À destination des élus.
Car, même si elle ne le dit pas aussi franchement, c’est bien à eux que le reproche s’adresse.
Ma fibre, mon bourg, ma classe…
C’est après avoir rencontré des maires et des présidents d’intercommunalités qu’elle a tiré ce constat de carence : « Chacun m’a parlé de “sa” fibre, de “son” centre-bourg, de “sa” classe… Chaque commune ne se préoccupe que de son bourg – qui n’est parfois qu’un hameau de quelques maisons – sans se soucier de celui du voisin et sans vue d’ensemble du territoire. Cette vision, on ne la retrouve pas plus au niveau de la plupart des Com-com ».
L’élément le plus révélateur pour elle, c’est qu’à peine 15 % des municipalités creusoises se sont équipées d’un document d’urbanisme quand, ailleurs, la majorité a cet outil depuis longtemps. Mais ce n’est pas tout… Que ce soit pour les ordures ménagères ou l’offre scolaire, les équipements sportifs, les transports ou les assainissements… pas de réflexion générale, pas d’ambition partagée.
‘Chacun m’a parlé de “sa” fibre, de “son” centre-bourg, de “sa” classe… Chaque commune ne se préoccupe que de son bourg – qui n’est parfois qu’un hameau de quelques maisons – sans se soucier de celui du voisin et sans vue d’ensemble du territoire’.
Au niveau des intercommunalités, ces documents qui prennent la forme d’un Schéma de cohérence territoriale (Scot) annonçant les priorités et les investissements dans les compétences retenues, font aussi cruellement défaut…
Créer un « choc »
Cette situation, Magali Debatte la constate… pour la changer. Comment ? En créant un « choc » auprès des élus de la Creuse. Choc dans le discours, beaucoup moins feutré que ses prédécesseurs : « Je vais rencontrer les élus, leur expliquer », annonce-t-elle. Choc, dans les actes avec un premier levier : le Plan particulier pour la Creuse (PPC). Le “plan Marshall” lancé par Emmanuel Macron pour le département ressemble de moins en moins à une liste de Noël et toujours plus à un contrat : oui à vos projets à condition qu’ils soient structurants, qu’ils participent à un développement global du territoire. « Trois kilomètres de goudron, est-ce plus structurant qu’une maison de santé ? », illustre Magali Debatte.
» On n’est pas dans Good-Bye Lenine, on doit faire certaines choses contre la tendance naturelle à ne rien toucher. Pour ça, je suis prête à mon serment de Koufra ».
MAGALI DEBATTE (Préfète de la Creuse )
Voilà que la saupoudreuse à dotations s’éloigne toujours plus tandis que se rapproche l’obligation à s’entendre entre Creusois sur ce qui est prioritaire ou non.
Et ça va aller vite. Dès la rentrée, l’État va revoir son règlement pour attribuer les dotations, notamment celle pour l’équipement des territoires ruraux (DETR) richement dotée pour la Creuse de 16 millions d’euros.
Ainsi, les Com-com qui ne mettront pas de Scot en chantier risquent d’avoir quelques déceptions. « Nous serons là pour accompagner, rassure la préfète. Pour donner les moyens et le temps et montrer la voie. Ainsi, pour les Scot, l’Agglo du Grand-Guéret a pris de l’avance et pourrait être la locomotive des autres territoires creusois. »
Mais, cette dynamique structurante, n’est-ce pas à l’échelle du département qu’elle devrait être lancée ? Si Magali Debatte reconnaît à la présidente du Département, Valérie Simonet, une « vraie vision » que d’autres n’ont pas, elle rappelle « que le Conseil départemental n’a pas cette compétence ».
En revanche, les sept intercommunalités l’ont. Et c’est bien vers elles et les maires que la préfète va diriger son « choc ». En incitant les unes à activer les compétences qu’elles ont en sommeil et en acquérir de nouvelles et, les autres, à réfléchir à de nouvelles fusions de communes. Aux moyens de mutualiser, aussi, afin de « polariser » enfin cette Creuse dont les chefs-lieux sont au milieu de rien et dont la ville préfecture voit la richesse du territoire profiter aux départements voisins.
Serment de Koufra
Pour la préfète, c’est plus qu’une nécessité « dans un territoire dont 75 % des communes ont moins de 500 habitants, comment voulez-vous qu’on s’en sorte sans avoir une vision commune et partagée ? On n’est pas dans Good-Bye Lenine (1), on doit faire certaines choses contre la tendance naturelle à ne rien toucher. Pour ça, je suis prête à mon serment de Koufra (2) ». Prêts pour le choc…
Eric Donzé
(1) Film allemand dans lequel un fils fait croire à sa mère sortie du coma que la RDA existe toujours alors que le mur de Berlin est tombé.
(2) Serment que le Maréchal Leclerc noua dans l’oasis de Koufra en 1941 de continuer le combat jusqu’à ce que le drapeau français flotte de nouveau sur la cathédrale de Strasbourg.
Plan de revitalisation de la Creuse : où en est-on ?
Vincent TURPINAT mon suppléant accueille Francoise Jeanson conseillère régionale délégué à la santé pour enrichir le Plan Particulier pour la Creuse

La Montagne lance en partenariat avec la Préfète de la Creuse un concours photo pour le plan de revitalisation

Le comité de pilotage du Plan Particulier pour la Creuse, représenté par la préfète Magali Debatte, organise un grand concours photo pour illustrer « la Creuse de demain, dynamique et innovante ».
Le sous-préfet Philippe Ramon, chargé de mission du Plan particulier pour la Creuse, a établi le règlement de ce concours, ouvert aux amateurs comme aux professionnels. L’ancien ministre Hubert Védrine, Creusois d’origine, a accepté de parrainer ce concours et il prêtera au jury son œil expert. Hubert Védrine est en effet le président des Rencontres de la photographie d’ Arles.
Ce concours est gratuit et ouvert à toute personne physique, résidant en Creuse ou non, sans limite d’âge. La participation des mineurs est soumise à l’autorisation parentale.
Un jury se réunira ensuite pour sélectionner les meilleures images à l’aulne de leur qualité esthétique mais aussi de l’image dynamique et innovante qu’elles proposeront de la Creuse.
Trois lauréats seront récompensés pour chacun des cinq thèmes lors d’une cérémonie républicaine à la préfecture. Un prix spécial du jury fera l’objet d’une publication spéciale en grand format en pages 2 et 3 de La Montagne, édition Creuse.
Thématiques et modalités de participation
Les prises de vue devront être réalisées sur le département de la Creuse, autour des cinq thèmes suivants : faire de Guéret une grande capitale du sport et des loisirs de nature, développer les savoirs et les savoir-faire autour des tapis et tapisseries d’Aubusson, promouvoir une agriculture et une industrie agroalimentaire de qualité et durables, faire de la Creuse une destination phare du tourisme vert et culturel ; faire de la Creuse, le berceau des maçons qui ont construit les grandes capitales, les référents des maçons ruraux de demain (rénovation des logements ruraux anciens pour les adapter aux besoins des personnes à mobilité réduite, construction à énergie positive, construction en bois, etc.).Modalités de participation. Les participants devront envoyer entre le 21 septembre 0h et le 28 septembre 2018 minuit, par courriel à l’adresse suivante : pref-concoursphoto.ppc@creuse.gouv.fr une photographie couleur prise par leur soin, illustrant un des thèmes précités. Il ne pourra être adressé qu’une seule photographie par thème, au format jpeg et d’un poids maximum de 3 Mo. Réglement complet sur http://www.creuse.gouv.fr/Publications/Concours-photo
La Montagne présente les projets culturels avancés aux États Généraux du Plan Particuier

Plan particulier
Les élus creusois ont présenté plusieurs idées innovantes hier matin à Guéret
Publié le 23/06/2018
À l’image de ce qui s’est fait en 2016 au musée Roger-Quillot de Clermont-Ferrand, des tableaux du musée d’Orsay pourraient être visibles durant quelques mois en Creuse. © photo d’archive
Parmi les cent projets présentés hier lors des états généraux du Plan particulier pour la Creuse, plusieurs idées concernent le tourisme et la culture, avec par exemple un musée numérique à La Souterraine ou le prêt d’œuvres du musée d’Orsay en Creuse.
La nouvelle préfète de la Creuse, Magali Debatte, a rappelé que le Plan particulier pour la Creuse (PPC) n’est « pas un guichet où on viendrait obtenir une subvention » mais « un plan d’action co-construit ». L’État accompagnera les projets, qu’ils soient publics ou privés. « Le PPC a un objectif : redonner un élan positif à la démographie du département par l’activité économique », a résumé Philippe Ramon, le directeur de projet.
Une vingtaine de tableaux d’Orsay en Creuse
Verra-t-on un jour des œuvres du musée d’Orsay en Creuse ? L’idée se précise. Jean-Luc Léger, le président de la communauté de communes Creuse Grand Sud, a indiqué qu’une nouvelle disposition de la ministre de la Culture, baptisée « Le catalogue des désirs », permet aux « départements ruraux d’accueillir des œuvres aux frais des grands musées nationaux ». Ces derniers payent le coût du transport des tableaux. « C’est ce qui était souvent rédhibitoire » pour les musées de province.
Jean-Luc Léger souhaite qu’une collection constituée d’une vingtaine d’œuvres impressionnistes du musée d’Orsay, en lien avec la Vallée des peintres, soit prêtée à un musée de Creuse (Guéret ou Aubusson). « Accueillir une collection pendant une durée limitée, par exemple dix mois, ça peut faire déplacer les gens », assure-t-il. Un tel événement culturel attirerait à coup sûr des touristes dans le département. « En terme d’image, ça serait formidable », ajoute l’élu.
La création d’un musée numérique « Micro folie » à La Souterraine figure parmi les projets innovants proposés dans le cadre du PPC. Le parc de La Villette (Paris) cherche à implanter des musées numériques partout en France. « Quatre sites ont été ciblés en Nouvelle-Aquitaine : Bordeaux, Dax, Arcachon et La Souterraine, indique Etienne Lejeune, président de la communauté de communes Monts et Vallées Ouest Creuse. La Souterraine serait donc le premier lieu rural. »
« Micro folie », c’est un musée dans lequel sont projetés sur des écrans géants ou dans des casques de réalité augmentée des chefs-d’œuvre de musées nationaux (château de Versailles, Orsay, centre Pompidou, Louvre, Philharmonie…). À La Souterraine, le projet est porté par la commune, La Villette et la Drac. Un pôle design, avec espace de coworking et un fablab, serait adossé au musée. Deux lieux d’implantation sont à l’étude : la chapelle du Sauveur (rue de Lavaud) et l’ancien garage Renault (rue de la Font aux moines).
Les forces vives de la Creuse croient au potentiel du tourisme vert et des sports nature pour rendre le territoire encore plus attractif. Nicolas Simonnet, président de la communauté de communes Creuse Confluence, a évoqué la possibilité d’aménager une voie verte sur l’axe Montluçon-Eygurande (Corrèze), qui n’est plus utilisé aujourd’hui. « Nous aimerions avoir l’appui de l’État pour le déclassement de la voie ferrée, indique l’élu. Collectivement, nous aménagerons des voies vertes ou des véloroutes sur ces axes. »
Thermalisme et tourisme sportif
Le thermalisme est également un des points forts du département. Un vaste projet, lancé par la société d’économie mixte d’Évaux-les-Bains, porte sur la valorisation du thermalisme : diversification vers la dermatologie, restructuration du complexe hôtelier, création d’une unité de fabrication de produits dermato-cosmétiques.
Toujours dans le domaine du tourisme vert, l’agglomération du Grand Guéret envisage de mettre en place une formation dans le domaine des sports nature : un DEUST et une licence professionnelle « animation et organisation des activités physiques et sportives, mention tourisme sportif ».
Les cent projets du PPC doivent être finalisés dans les trois semaines à venir. La préfète transmettra sa copie au Premier ministre fin
Ce matin salle comble pour la restitution des travaux des 17 groupes de travail du Plan Particulier pour la Creuse

La Montagne relate le dernier comité de pilotage du Plan Particulier pour la Creuse présidé par la nouvelle préfète Magali Debatte

La nouvelle préfète Magali Debatte, qui a pris ses fonctions il y a moins d’une semaine, a présidé la réunion, aux côtés du directeur de projet Philippe Ramon.
Les dix-sept groupes de travail ont présenté les projets sur lesquels ils planchent depuis plusieurs semaines.
« Nous venons de passer la barre symbolique des cent projets présentés dans le cadre du comité de pilotage. Avec Philippe Ramon, nous tenons à saluer la grande qualité des projets, souligne la préfête. Cinquante sont formalisés. C’est un signal très fort pour la dynamique de ce territoire. »
Plan Macron pour la Creuse, un exemple unique en France
Les projets vont maintenant être analysés, afin de voir s’ils peuvent être retenus dans le cadre du Plan particulier pour la Creuse. « Nous allons bientôt rentrer dans une phase de production », ajoute Magali Debatte.
Emmanuel Macron accepte de faire de la Creuse un laboratoire de l’hyperruralité (2017)
La concrétisation pourrait être rapide. « Une fois que les projets rentreront en production, il y aura des arbitrages du gouvernement, indique la préfète. Je pense que nous obtiendrons ces arbitrages dans le courant du mois de juillet. L’objectif, c’est que les projets puissent être intégrés dans la loi de finances 2019. »
Un fond de stockage du foncier
Le groupe de travail du PPC consacré à l’agriculture et à l’agroalimentaire durable propose plusieurs projets innovants. Il suggère notamment de créer « un fonds de stockage de foncier ».
« Il s’agit d’un fonds d’investissement, où on stockerait du terrain ou des fermes, détaille Geneviève Barat, conseillère régionale socialiste. Les agriculteurs qui souhaitent s’installer pourraient les louer. Ce système serait dirigé vers les petites exploitations et les circuits courts. »
L’objectif est de maîtriser le foncier. La Safer sera partie prenante du projet, sans doute avec la Caisse des dépôts.
Le groupe de travail a également réfléchi à la diversification et aux circuits courts, ainsi qu’au développement de l’image de la Creuse.
Catherine Perrot
Petit clin d’œil de La Montagne sur mon soutien à l’initiative d’Eric Correia sur le cannabis thérapeutique dans le Plan de revitalisation

Je suis favorable à l’expérimentation en Creuse d’une filière de culture et transformation du Cannabis thérapeutique

Le député Jean-Baptiste Moreau soutient le projet d’expérimentation en Creuse lancé par Eric Correia
Cannabis médical : une filière d’ici un an ?
L’idée initiée par Eric Correia, le président de l’Agglo du Grand Guéret, de développer la production de cannabis thérapeutique en Creuse fait son chemin dans le département… et même jusqu’à Paris.
article de Catherine Perrot https://www.lamontagne.fr/gueret/economie/vie-pratique-consommation/2018/05/26/cannabis-therapeutique-une-filiere-pourrait-voir-le-jour-dici-un-an-selon-le-depute-de-la-creuse_12862426.html
Le député de la Creuse Jean-Baptiste Moreau (LREM) soutient cette initiative.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui jusque-là pas très favorable au cannabis médical, a annoncé jeudi qu’elle ouvrait le débat. Quelle est votre position sur le sujet ?
Je suis complètement favorable à l’expérimentation de la culture et de l’exploitation du cannabis à des fins thérapeutiques. C’est clair et net. J’en ai discuté avec la ministre de la Santé, avec le Premier ministre et avec les services du Président. Je soutiens Éric Correia dans son initiative. Et j’essaye de faire en sorte qu’on arrive à le mettre en place assez rapidement au niveau du département.
Le premier argument pour développer le cannabis thérapeutique, c’est de soulager les malades. Y êtes-vous sensible ?
C’est la base. Si j’y suis favorable, ce n’est pas d’un point de vue purement économique. C’est d’abord pour soulager un certain nombre de patients qui sont aujourd’hui dans une situation d’impasse ou qu’on bourre de médicaments qui sont beaucoup plus nocifs et qui provoquent des dépendances beaucoup plus importantes que ce que pourrait faire le cannabis thérapeutique.
Ce projet pourrait être une piste pour créer de l’emploi en Creuse, pour trouver une nouvelle dynamique ?
Bien sûr. Ça permet aux agriculteurs d’avoir une source de diversification et d’avoir une source de revenus différente de celle qui est aujourd’hui principalement centrée sur l’élevage. D’autre part, cela permet ensuite de créer l’ensemble de la filière, avec des usines de traitement et de fabrication des différents produits.
C’est un des projets qui peut permettre de créer une activité économique dans le département, mais ça n’est pas le seul.
Concrètement, peut-il y avoir une exception pour que cette culture soit expérimentée en Creuse ? La Constitution le permet-elle ?
Oui, une expérimentation est possible. Aujourd’hui, la culture est déjà possible. Pas en Creuse mais ailleurs, il y a des gens qui le cultivent et qui le vendent à l’étranger, en Suisse notamment, dans des usines qui transforment.
Là, ça serait juste autoriser, en l’encadrant bien évidemment, une filière complète à se mettre en place en France, plutôt que de l’exporter en Suisse et qu’après, derrière, cela revienne de façon plus ou moins légale.
Vous avez parlé de ce projet aux ministres. Ils vous semblent réceptifs ?
Agnès Buzyn, au départ, était assez défavorable. Aujourd’hui, sa position a considérablement évolué. Oui, les ministres sont réceptifs. Après, c’est à nous d’embrayer et d’aller plus loin. J’aurai une discussion à ce sujet très prochainement avec le Président de la République.
Cette expérimentation pourrait se faire à quelle échéance en Creuse ?
Il faut trouver les investisseurs qui vont venir construire l’usine, car ce ne sera pas une usine d’État. Il faut aussi trouver le cadre juridique. Cela peut se faire d’ici un an. Je pense qu’Éric Correia a rencontré quelques investisseurs. Moi, j’ai eu deux ou trois contacts, je dois les rencontrer dans l’été.
Le Plan particulier pour la Creuse peut-il donner un coup d’accélérateur ?
Tout à fait. Ça peut en faire partie, avec des allégements de charges éventuels pour une entreprise qui viendrait s’installer dans ce cadre-là, qui viendrait créer des emplois dans le département.
ce midi je déjeune à la Préfecture avec Mounir Mahjoubi secrétaire d’Etat au numérique, des élus creusois et des acteurs économiques

Invité de la matinale de France Bleu Creuse

Le Président Macron viendra en Creuse cette année, il tient ses promesses
Le plan de revitalisation est en route
Guerre ville pré-olympique c’est bien parti, et c’est un tremplin pour en faire une capitale du sport nature
Communiqué sur le Plan de revitalisation lancé le 23 mars

J’ai participé vendredi dernier au séminaire de lancement du Plan particulier pour la Creuse. Ce Plan s’inscrit dans la volonté de notre Président Emmanuel Macron de faire de la Creuse un territoire pilote, moteur de l’innovation dans la ruralité. #EnCreuse!
Dans La Montagne, compte-rendu de la réunion de lancement du plan pour la Creuse

Plan Macron pour la Creuse, un exemple unique en France
réunion publique pour présenter le plan de revitalisation et mon action de parlementaire

Vendredi 23 mars j’ai présenté à Jarnages le plan de revitalisation dont la réunion de lancement s’est tenue le jour même avec les acteurs locaux. J’ai pu répondre aux questions des Creusois sur ce que le gouvernement appelle désormais le plan particulier pour la Creuse.
Au-delà cette attention particulière du gouvernement aux enjeux Creusois que j’ai obtenue, nous menons une expérimentation de ce qui peut être fait pour soutenir les territoires ruraux en France.Le Président de la République est très soucieux d’éviter les fractures sociales et territoriales et suis de très près ce que nous entreprenons pour le développement de la Creuse.
Nous avons également fait le tour de mon actualité de parlementaire, et notamment le Projet de Loi Agriculture dont je suis le rapporteur à l’Assemblée Nationale.
Avant-hier déjeuner à Paris avec la Présidente CD23 Valérie Simonet pour travailler sur le plan de revitalisation de la Creuse

C’est toujours un plaisir de se retrouver entre creusois à Paris: j’ai déjeuné avec Valérie Simonet, Présidente du @Departement_23 pour travailler ensemble sur le plan de revitalisation de la #Creuse. Nous avons à coeur de faire de notre département un moteur de l’#hyperruralité!
Tous les acteurs du département de la Creuse réunis pour lancer le plan de revitalisation

Réunion de lancement aujourd’hui avec tous les acteurs du territoir prêts à unir leurs forces pour exploiter le potentiel de notre département et valoriser notre patrimoine
Notre plan particulier pour la Creuse vise à développer en synergie 20 projets structurants innovants et ambitieux pour 2020!
Réunion publique vendredi 23 mars pour une séance de questions/réponses sur le plan de revitalisation

Dans La Montagne du 21 mars réunion publique du député et une attention particulière du gouvernement pour le département de la Creuse.
Dans La Montagne, prise de poste en Creuse de Philippe RAMON directeur de projet pour le plan de revitalisation

Le 17 octobre, le président de la République a promis aux élus Creusois un plan spécifique pour redynamiser le département. Ce vendredi, celui qui doit diriger le projet, Philippe Ramon a précisé ce que sera son rôle.
Article d’Eric DONZé de La Montagne
D’une promesse de faire à une promesse de ne pas être.
Entre le 17 octobre et ce vendredi, les élus creusois ont eu l’engagement du Président de la République de bénéficier d’un plan spécifique de redynamisation de la Creuse. Ce vendredi, celui qui va diriger ce plan, Philippe Ramon, a déjà mis les points sur les « i » lors de sa présentation à la presse : « Je ne suis pas le Père Noël ».
Ce Père Noël que n’était déjà pas Emmanuel Macron lorsqu’il affronta les GM & S à Bellac en juin 2017. Et qui rappelle que ce plan vient de là, des GM & S, de la manifestation de soutien qui emmena les élus creusois sous les lacrymogènes d’Égletons, le 4 octobre. Treize jours plus tard ils étaient reçus – comme une manière d’excuse – à l’Élysée et se voyaient tenir cette promesse par le Président de la République.
Revitalisation de la Creuse : ce que le département propose à Macron (décembre 2017)
« Jamais un plan pour la Creuse n’avait été porté par un Président de la République »
PHILIPPE CHOPIN (préfet de la Creuse)
L’arrivée de Philippe Ramon en est la concrétisation en chair et en os. Son rôle ? Directeur de projet du Plan particulier pour la Creuse. Une fonction qui existe ailleurs et pour d’autres projets. Des plans particuliers, il en existe aussi ailleurs, dans la Nièvre notamment. En revanche, ce qui est unique, c’est l’installation dans le territoire concerné du directeur de projet du plan particulier devant le redynamiser. « Il faut que les Creusois se rendent compte que jamais un plan pour la Creuse n’a été porté par un président de la République, souligne le préfet Philippe Chopin. C’est dire si la fenêtre de tir est importante ». C’est donc bien auprès de l’Élysée, et de Matignon, que Philippe Ramon va rendre des comptes tout en parcourant tous les ministères et administrations centrales.
Mais que va-t-il faire ? Quel est son rôle ? Quel est ce plan de l’État pour la Creuse ? « Ce n’est pas le plan de l’État, corrige-t-il d’emblée, c’est celui des élus de la Creuse ». À la racine, il y a cet appel à idées de la fin de l’année… venues du Département, des parlementaires, des Com-com et de partout, Philippe Ramon les a toutes recensées. Une soixantaine l’intéresse en premier jet.
Un plan pour quoi faire ?
Mais cela ne fait pas encore un plan. Ce dernier sera co-construit, tant dans ses objectifs – qui reste à définir – que dans ses projets. Le premier jalon étant fixé au 23 mars lors d’un séminaire entre le directeur de projet et des élus de la Creuse. Les grandes questions y seront posées : un plan mais pour quoi faire ? Quel(s) objectif(s) ? Avec quelles priorités, quels axes structurants ? Et… avec quels moyens. C’est là que le Père Noël qu’il n’est pas jette sa houppelande : il n’a pas d’enveloppe spécifique, mais une réelle compétence – voir sa bio ci-contre – pour aller puiser dans celles qui existent. Notamment, mais pas que, les fonds européens et les crédits non-consommés Massif Central et autres.
Coupe-file pour la Creuse
Il a aussi un joker, une sorte de “coupe-file” (mais il n’aime pas le terme) qui lui permet de passer en premier dans tous les ministères. « Disons que si un dossier arrive avec le mot “Creuse”, il bénéficiera d’une attention bienveillante, d’un coup de pouce », illustre-t-il. Voilà qui devrait faire des jaloux.
Donc, s’il n’a pas de sous à distribuer, il a les moyens de faire ou plutôt de faire-faire. Mais pas n’importe quoi. Pas une liste de courses ou un inventaire à la Prévert que lui enverraient les élus en mal de préaux d’écoles ou de trottoir à refaire.
« Mon rôle, décrit Philippe Ramon, c’est de définir une ambition commune avec les élus, de veiller à ce qu’elle corresponde aux priorités du gouvernement, de mesurer sa pertinence, d’aider à la faire réaliser et d’évaluer ses effets ».
Et l’homme est prêt à tout entendre. Ainsi, quand il voit la proposition de faire de toute la Creuse une zone franche fiscale (exonération pour toutes les entreprises), il sait que cela nécessite un texte de loi. Pourtant, il ne jette pas l’idée à la corbeille.
Quelles autres idées, d’ailleurs, ont retenu son attention : « Je vois déjà deux priorités qui semblent émerger : la santé et le numérique ».
Une troisième priorité, plus transversale, est convoquée par le directeur de projet : « Que les élus soient unis autour ce Plan, de cette ambition ». Peut-être pas le plus facile.
Parcours. Originaire des Bouches-du-Rhône, ce que trahit un léger accent, Philippe Ramon est âgé de 51, il est marié et père de trois enfants. Le haut-fonctionnaire a installé son service dans les bureaux de la préfecture.
La Creuse ? Philippe Ramon n’a aucun lien avec la Creuse qu’il n’a fréquentée qu’une seule fois : lors d’un exercice au camp de La Courtine lorsqu’il était dans l’Armée de l’air. Carrière. Il a débuté sa carrière dans l’Armée de l’air, comme commissaire (administrateur), avant de passer le concours de la préfectorale. Il a ensuite parcouru les postes de sous-préfet (Arcachon), directeur de cabinet, SGAR adjoint… avant de rejoindre l’administration centrale à Paris. On le retrouve au cabinet de Bruno Le Maire lorsqu’il était ministre de l’Agriculture (2009-2012) en charge de l’aménagement du territoire. Puis deux années au ministère des Finances où il s’est composé un bon bagage sur les arcanes des fonds européens avant de rejoindre, en 2014, les collectivités territoriales dans le Sud comme directeur général des services de l’Agglo de Béziers puis DRH des Bouches-du-Rhône.
Objectif 100% fibre pour la Creuse dans le cadre du plan de revitalisation

Réunion avec Antoine Darodes, directeur de l’agence du numérique et M. Chopin, Préfet de la Creuse, à l’hôtel de la Préfecture de Guéret:10.2M € seront alloués par l’Etat pour accélérer la montée en debit sur la Creuse d’ici 2020 dans le cadre du plan de revitalisation du departement avec un objectif 100% fibre.
réunion déploiement numérique programmée pour le plan de revitalisation de la Creuse

Une réunion concernant la téléphonie mobile, l’accès au haut-débit et très haut-débit, est d’ores et déjà programmée le 16 février avec l’ensemble des acteurs concernés et en collaboration avec le directeur de l’Agence du numérique.
extrait du communiqué de presse de la préfecture ci-dessous :
Démarche de revitalisation du département
« Face aux difficultés structurelles qui pèsent sur l’avenir du département de la Creuse, le Président de la République a reçu les élus creusois le 17 octobre 2017 pour les assurer du soutien de l’État dans leurs efforts pour engager une démarche de revitalisation du département.
Les contributions des élus creusois, des chambres consulaires et des acteurs du secteur économique, syndical et associatif ont permis d’esquisser des axes d’intervention.
Une nouvelle étape s’engage désormais avec la lettre de mission adressée par le Premier ministre au Préfet de la Creuse. Elle lui confie notamment le soin de veiller à la mise en place d’une gouvernance adaptée pour approfondir ces propositions et les décliner en projets opérationnels et structurants dans la perspective d’un plan de revitalisation pertinent, solide et partagé.
Une instance de gouvernance se dessine. Elle validera les projets opérationnels en termes d’aménagement et de développement économique du territoire en lien étroit avec les parlementaires, le conseil départemental, le conseil régional Nouvelle-Aquitaine, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et l’ensemble des élus concernés.
Un directeur de projet, mis à disposition par l’État, et dont l’arrivée est prévue début mars, sera chargé de la mise en œuvre opérationnelle de ces mesures avec le concours des services départementaux et régionaux de l’État, de ses opérateurs ainsi que ceux du ministère de la cohésion des territoires.
Les principales priorités pour la revitalisation du département sont clairement identifiées :
– soutenir et renforcer l’attractivité et le développement économique du territoire ; – lutter contre la désertification médicale ;
– assurer le développement numérique du territoire ;
– développer l’offre éducative et universitaire ;
– conforter l’accessibilité du territoire sur le plan de la mobilité et des transports ; – développer une offre culturelle, sportive et touristique.
Les réflexions sont en cours d’approfondissement sur des projets qui pourraient s’inscrire dans ce cadre et des rencontres thématiques vont suivre.
Une réunion concernant la téléphonie mobile, l’accès au haut-débit et très haut-débit, est d’ores et déjà programmée le 16 février avec l’ensemble des acteurs concernés et en collaboration avec le directeur de l’Agence du numérique.
L’attention spéciale du Gouvernement s’est également manifestée par la réintégration de l’ensemble du territoire creusois en zone de revitalisation rurale (ZRR), par les réflexions en cours sur la révision du zonage AFR et par l’octroi au Préfet de la Creuse, à titre expérimental, d’un pouvoir de dérogation. Ce dernier permettra d’alléger les procédures administratives lors de l’instruction de demandes individuelles à condition qu’elles présentent un caractère d’intérêt général et qu’elles répondent à des circonstances locales.
Les services du Premier Ministre, des différents ministères et le commissariat général à l’égalité des territoires sont mobilisés sur ce sujet primordial pour la Creuse. »
Dans La Montagne : Le préfet vient de recevoir sa lettre de mission pour le plan de revitalisation

Communiqué de presse de la préfecture sur la Démarche de revitalisation du département
« Face aux difficultés structurelles qui pèsent sur l’avenir du département de la Creuse, le Président de la République a reçu les élus creusois le 17 octobre 2017 pour les assurer du soutien de l’État dans leurs efforts pour engager une démarche de revitalisation du département.
Les contributions des élus creusois, des chambres consulaires et des acteurs du secteur économique, syndical et associatif ont permis d’esquisser des axes d’intervention.
Une nouvelle étape s’engage désormais avec la lettre de mission adressée par le Premier ministre au Préfet de la Creuse. Elle lui confie notamment le soin de veiller à la mise en place d’une gouvernance adaptée pour approfondir ces propositions et les décliner en projets opérationnels et structurants dans la perspective d’un plan de revitalisation pertinent, solide et partagé.
Une instance de gouvernance se dessine. Elle validera les projets opérationnels en termes d’aménagement et de développement économique du territoire en lien étroit avec les parlementaires, le conseil départemental, le conseil régional Nouvelle-Aquitaine, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et l’ensemble des élus concernés.
Un directeur de projet, mis à disposition par l’État, et dont l’arrivée est prévue début mars, sera chargé de la mise en œuvre opérationnelle de ces mesures avec le concours des services départementaux et régionaux de l’État, de ses opérateurs ainsi que ceux du ministère de la cohésion des territoires.
Les principales priorités pour la revitalisation du département sont clairement identifiées :
– soutenir et renforcer l’attractivité et le développement économique du territoire ; – lutter contre la désertification médicale ;
– assurer le développement numérique du territoire ;
– développer l’offre éducative et universitaire ;
– conforter l’accessibilité du territoire sur le plan de la mobilité et des transports ; – développer une offre culturelle, sportive et touristique.
Les réflexions sont en cours d’approfondissement sur des projets qui pourraient s’inscrire dans ce cadre et des rencontres thématiques vont suivre.
Une réunion concernant la téléphonie mobile, l’accès au haut-débit et très haut-débit, est d’ores et déjà programmée le 16 février avec l’ensemble des acteurs concernés et en collaboration avec le directeur de l’Agence du numérique.
L’attention spéciale du Gouvernement s’est également manifestée par la réintégration de l’ensemble du territoire creusois en zone de revitalisation rurale (ZRR), par les réflexions en cours sur la révision du zonage AFR et par l’octroi au Préfet de la Creuse, à titre expérimental, d’un pouvoir de dérogation. Ce dernier permettra d’alléger les procédures administratives lors de l’instruction de demandes individuelles à condition qu’elles présentent un caractère d’intérêt général et qu’elles répondent à des circonstances locales.
Les services du Premier Ministre, des différents ministères et le commissariat général à l’égalité des territoires sont mobilisés sur ce sujet primordial pour la Creuse. »
Le délégué interministériel nommé est Philippe RAMON
Visite au lycée des métiers du bâtiment de Felletin en décembre : potentiel de développement des filières d’excellence pour le plan de revitalisation

Visite il y a une quinzaine de jours du lycée des métiers du bâtiment de Felletin avec Monsieur le Prefet. Un établissement dans lequel des filières d’excellence doivent se mettre en place notamment dans le cadre de la construction de maisons passives. Le directeur a travaillé de nombreuse idées que nous avons intégrées dans le plan de revitalisation.
ce matin, présentation du plan de revitalisation à la Préfecture et à la presse

entretien du 8 décembre avec Elizabeth Martichoux sur RTL
3 heures de débats très riches à Sardent pour la dynamisation de la Creuse

La Montagne rend compte des propositions citoyennes pour le plan de revitalisation du 1er décembre à Aubusson

Réunion publique ce soir à Bonnat pour le plan de revitalisation de la Creuse

La Montagne rend compte de La Réunion publique à la Souterraine pour le plan de revitalisation de la Creuse

http://www.lamontagne.fr/souterraine/economie/emploi/2017/11/29/la-souterraine-accueillait-la-seconde-reunion-publique-du-plan-de-revitalisation-de-la-creuse_12648610.html
RTL présente l’initiative sur le plan de revitalisation de la Creuse

http://www.rtl.fr/actu/politique/le-gouvernement-prepare-un-plan-de-revitalisation-des-territoires-ruraux-pour-2018-7791152135
Réunion publique ce soir à La Souterraine pour le plan de revitalisation de la Creuse

Article dans l’opinion sur le plan de revitalisation de la Creuse

http://www.lopinion.fr/edition/politique/macron-fait-creuse-laboratoire-d-idees-monter-plan-en-faveur-zones-138647?utm_source=facebook
conclusion de la réunion publique à l’agglomération de Guéret
Réunion sur le plan de revitalisation de la creuse avec le président de la communauté d’agglomération du grand gueret Eric Correia

Réunion sur le plan de revitalisation de la creuse que nous tous devons bâtir à la demande du Président de la République. A l écoute de l ensemble des creusoises et des creusois avec le président de la communauté d agglomération du grand gueret Eric Correia
Programme définitif des réunions publiques sur le plan de revitalisation de la Creuse

Programme définitif des réunions publiques sur le plan de revitalisation de la Creuse publiées sur la page publique en Marche en Creuse
GUERET 25/11 à 14h30 à l’espace A.Lejeune
LA SOUTERRAINE le 27/11 à 19h00à l’ancienne mairie
AUZANCES 29/11 à 19h00 à la salle des fêtes
AUBUSSON le 01/12 à 19h00 à la Bourse du travail
Réunion sur la plan de revitalisation de l Creuse à BONNAT le 04/12 à 19h00 à la salle des fêtes
Réunion sur la plan de revitalisation de l Creuse à SARDENT le 08/12 à 19h00 à l’espace C.Chabrol
Toutes ces réunions sont co organisées par le Député JBMOREAU et chaque Président de communautés de communes.
La Montagne relate la réunion publique de Boussac sur le plan de revitalisation

Jean-Baptiste Moreau dresse le bilan de la rencontre des élus creusois avec le Président de la République

le point de départ du plan de revitalisation : la rencontre des élus creusois avec le Président de la République
France 3 a suivi la délégation d’élus creusois emmenée par Jean-Baptiste Moreau à l’Elysée

« Ils ont pris le train à Guéret ce matin à 5 heures. Une vingtaine d’élus Creusois sont en plein entretien avec Emmanuel Macron. Certains d’entre eux avaient retourné le portrait du Président de la République vers le mur dans leurs mairies la semaine dernière.
Destinée à « avancer concrètement sur l’accompagnement des salariés de GM&S licenciés mais aussi sur la revitalisation de l’ensemble du département », elle aura lieu le 17 octobre 2017 à 9h30.
Et bien c’est le jour J : une vingtaine d’élus participent : les 7 présidents des communautés de communes creusoises, ainsi que des maires de divers bords politiques et le conseiller régional creusois Eric Corréia (PS).
L’ordre du jour annoncé est chargé :
la situation des 157 salariés licenciés de GM&S (quel accompagnement par la Région et par l’Etat ?)
l’accessibilité du département (POLT)
la situation de la Creuse Grand Sud
Les élus ont, en premier lieu, été reçus vers 10 heures par les collaborateurs des ministres de l’Economie, du Travail et des Finances. Emmanuel Macron a rejoint la réunion aux alentours de 11 heures.
Jean-Baptiste Moreau conduit ce matin à l’Elysée une délégation d’élus Creusois
La Montagne annonce le rendez-vous que Jean-Baptiste Moreau a organisé avec le Président de la République pour les élus Creusois

L’opération « Cachez ce Président qui ne veut pas nous voir » a débuté dans les mairies de la Creuse. L’Association des maires de la Creuse (Amac) a lancé vendredi soir cette réplique symbolique (occultation du portrait officiel d’Emmanuel Macron) après les incidents qui se sont déroulés en marge de la visite présidentielle à Égletons mercredi.
Or, le maire de Guéret Michel Vergnier, président de l’Amac, est invité à s’insérer dans une délégation d’élus creusois « constructifs » qui sera reçue à l’Élysée mardi, dans la matinée. « J’attends la confirmation du préfet, afin de savoir si le président de la République nous consacrera au moins trente minutes », a précisé , lundi soir, Michel Vergnier en retournant le portrait d’ Emmanuel Macron dans sa mairie de Guéret. L’ancien député PS ira à Paris avec l’idée d’aborder la situation des GM&S, mais aussi proposer »un plan spécial pour la Creuse et des mesures spécifiques pour les terrioitres ruraux ».
L’initiative de ce rendez-vous à l’Elysée revient au député Jean-Baptiste Moreau (LREM) : « Il s’agit de la rencontre qui était prévue autour des GM & S avant Égletons. Rencontre qui avait été refusée par les salariés et les élus. En aucun cas il ne s’agit d’une réponse à ce qu’il s’est passé à Égletons », précise le député de la Creuse.
Jean-Baptiste Moreau dessine les contours de ce rendez-vous : « Nous serons reçus par des membres du cabinet mais aussi des représentants de différents ministères. Le Président devrait participer à une partie de la réunion. Plus largement que le dossier GM & S, c’est la revitalisation de l’ensemble du département qui sera abordée ».
Une rencontre « constructive », insiste le député La République en Marche : « Je n’y vais pas avec des élus qui seraient là juste pour se plaindre ».
Sont pressentis pour se rendre à l’Élysée : le président de l’Amac, Michel Vergnier, Valérie Simonet, présidente du Conseil départemental (qui a été reçue à l’Élysée jeudi), des conseillers régionaux (et peut-être le président Rousset), ainsi que les présidents des sept intercommunalités creusoise